Magali Haroune, professeure d’EPS au Lycée Douanier Rousseau, portera la flamme olympique le 29 mai

Professeure d’EPS au Lycée Douanier Rousseau de Laval, Magali Haroune fait partie des deux relayeurs des services de l’État qui porteront la flamme olympique en Mayenne le 29 mai.

En quelques mots, pouvez-vous vous présenter ainsi que vos activités et votre lien avec le sport ?

J’ai un lien avec le sport depuis toujours. Petite, avec mon papa, nous allions marcher ou jouions au volley et au foot le week-end. À l’adolescence, j’ai découvert l’union nationale du sport scolaire (UNSS) au collège au travers du volley et de l’athlétisme notamment. Et depuis la classe de 4^ème, où je me suis inscrite en club, je n’ai jamais arrêté de jouer au volley. Ce sport est devenu une passion que je souhaite faire découvrir aux jeunes. J’entraîne depuis l’âge de 17 ans. Je suis également entraîneur bénévole à l’ASPTT Laval volley-ball depuis 20 ans des équipes senior et jeunes. Je m’occupe aussi à chaque période de vacances scolaires des sélections départementales féminines.

Le sport est aussi devenu mon métier et je suis professeure d’éducation physique et Sportive au lycée Douanier Rousseau à Laval depuis 2000, où j’ai commencé au STAPS de Nice.

Avez-vous une figure sportive qui vous inspire ou un souvenir lié aux Jeux Olympiques ou Paralympiques ?

Je dirais Serena Williams, championne de tennis, pour son incroyable carrière mais aussi pour ses différentes prises de positions notamment sur le sexisme dans le sport mais aussi sur le racisme et les inégalités.

Je suis les Jeux Olympiques à la télévision depuis toute petite, ils ont toujours été pour moi une source d’émotions avec des victoires d’athlètes, d’équipes, des records battus, des blessures malheureusement. Plus récemment, la victoire des volleyeurs français aux JO Journal officiel de Tokyo en 2021 est un succès qui m’a beaucoup marquée !

Comment avez-vous été sélectionné pour le Relais de la Flamme, quel a été votre réactionet quel sera votre rôle et votre parcours ?

Ma candidature pour le relais de la flamme a été proposée par mon directeur départemental UNSS. J’ai été très surprise et surtout très honorée. Je serai relayeuse à l’occasion de l’étape de Pré-en-Pail-Saint-Samson qui passe par le Mont des Avaloirs. Pour moi, symboliquement, cela fait de moi un maillon de la chaîne qui relie Olympie à Paris et c’est un immense bonheur.

Cette attente est d’ailleurs pour moi un sentiment particulier, qui mêle excitation et fierté. Comme les 11 000 relayeurs qui traverseront la France, j’irai à la rencontre de nos compatriotes, qui seront, je l’espère, présents en nombre pour vibrer à mes côtés, avant de supporter avec fierté nos athlètes français. En participant au relais de la flamme olympique le 29 mai, je ferai pleinement partie de cette grande aventure olympique.

Selon vous, que restera-t-il de ces Jeux de Paris 2024, qu’est-ce qu’ils apporteront au département ?

Côté matériel, il va rester des installations sportives nouvelles qui étaient nécessaires aux scolaires et aux différentes associations sportives et qui leur permettront de pratiquer leur sport dans les meilleures conditions. Des logements également avec le village olympique qui accueillera beaucoup de personnes après les Jeux.

Mais surtout ces Jeux Olympiques sont une nouvelle occasion de promouvoir l’engagement sportif et la santé. L’objectif est d’amener les gens à penser au sport au quotidien et à pratiquer une activité physique de façon régulière. Ce sera peut-être cela le réel héritage des jeux !