David*, policier au service départemental du renseignement territorial (SDRT) de la Mayenne sera gardien de la flamme

Mis à jour le 24/05/2024

En quelques mots, pouvez-vous vous présenter ainsi que vos activités et votre lien avec le sport ?

Je suis en activité dans la police nationale depuis 1989, j’ai débuté en Seine-Saint-Denis au sein de police secours et en brigade anti-criminalité (BAC), jusqu’à la coupe du monde de football en 1998 où je travaillais en sécurisation autour du stade de France. J’ai ensuite été muté dans mon département d'origine, la Mayenne, j'y ai travaillé en BAC jusqu’en 2015 avant d’être affecté au service du renseignement territorial en Mayenne.

Tout au long de ma carrière professionnelle, quelle que soit la fonction exercée, j'ai toujours maintenu un entretien physique régulier pour travailler dans de bonnes conditions. J’ai pratiqué différentes activités sportives comme le footing, le VTT ou encore le volley.

Avez-vous une figure sportive qui vous inspire ou un souvenir lié aux Jeux Olympiques ou Paralympiques ?

J'apprécie beaucoup de compétitions olympiques, en particulier l’athlétisme, les sports de tirs ou encore les sports de combat. J'ai été marqué par Edgar Grospiron, skieur de bosses, lors de Jeux Olympiques d’Albertville en 1992. Pour moi, il représente tout ce que le sport peut apporter en termes d’émotions fortes et de fédération du public ! Mais, les exemples français sont nombreux dans tous les sports olympiques où des médailles ont été obtenues.

Comment avez-vous été sélectionné pour le relais de la flamme, quel a été votre réaction et quel sera votre rôle et votre parcours ?

Je me suis porté candidat pour faire partie de la sécurisation du relais de la flamme, j'ai été très heureux d’être retenu comme gardien de la flamme. Il s'agit d’une mission importante autour d’un évènement planétaire !

La mission consiste à courir derrière le porteur de flamme et de veiller à l’intégrité de la flamme qui ne doit jamais s’éteindre. Je fais partie d’un groupe qui a été rassemblé et préparé quelques jours avant le 8 mai, date d'arrivée de la flamme à Marseille, puis ce sera direction la Corse pour préparer avec les forces de sécurité locales le passage de la flamme sur l’île de beauté le 14 mai.
Ensuite, mon groupe sera de retour dans l'ouest pour assurer la sécurisation à partir de Châteauroux jusqu’à Brest, ce qui comprend l’étape en Mayenne le 29 mai. Puis, je devrais participer à la séquence en Île-de-France et à Paris autour du 14 juillet, juste avant la cérémonie d'ouverture et le début des JO Journal officiel.

Enfin, tous les groupes seront aussi sollicités pour sécuriser la flamme paralympique fin août.

Selon vous, que restera-t-il de ces Jeux de Paris 2024, qu’est-ce qu’ils apporteront au département ?

La ferveur du public au passage de la flamme aura assurément un effet "boost" pour assurer efficacement la mission et un impact en matière d’attractivité. Au niveau national comme pour la Mayenne, le passage de la flamme puis les épreuves des JO Journal officiel sont une occasion de mettre en avant tous les sites touristiques remarquables et de les faire rayonner aux yeux du monde !

* identité modifiée pour des raisons de confidentialité liée à la fonction