Sport Féminin

Mis à jour le 15/01/2013

Le ministère mène une politique volontariste pour développer la pratique féminine, notamment dans les quartiers sensibles, et favoriser l’accès des femmes aux postes à responsabilités dans les institutions sportives. 
 
 Au plan national, des constats
 Les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer des activités physiques et sportives : de 9% en 1968, on constate une progression à 48% aujourd’hui. Cependant, même si elle augmente, la pratique féminine licenciée, reste nettement en retrait par rapport à celle des hommes puisque 2/3 des licencié(e)s sont des hommes.
 De plus, le développement de nouveaux freins culturels d’ordre communautaire dans les quartiers sensibles entraîne une lente exclusion des jeunes filles dans les quartiers sensibles.
 Le sport féminin diffère encore sensiblement du sport masculin, qu’il s’agisse des disciplines choisies, de l’intensité des activités au cours de la vie, des lieux de pratiques ou encore de l’engagement dans la compétition. En effet, au 31 décembre 2006, 34 % des sportifs de haut niveau inscrits sur les lis¬tes minis¬té¬riel¬les sont des femmes.
 Concernant l’accès des femmes aux postes à responsabilité(s), plus on progresse dans la « hiérarchie », moins il y a de femmes....
 Ce constat de cette sous représentation féminine aux postes de responsabilité élective est également observé en matière d’encadrement technique. A titre de simples illustrations, au 31 décembre 2006, 30% des conseillers techniques sportifs (CTS), 10% des entraîneurs nationaux (ales) (EN) et 4% des directeurs techniques nationaux (DTN) sont des femmes.
 Enfin, l’accès des femmes aux formations et aux métiers du sport reste encore insuffisant.
 
 Au plan départemental, des constats
 Les Pays de la Loire et la Mayenne ne sont pas épargnés pour l’accès inégal des femmes et des hommes aux activités sportives et aux postes décisionnaires dans les associations sportives.
 En Mayenne :
 Problèmes spécifiques :
 -Ruralité d’où des difficultés de déplacement.
 -Concurrence entre domaines : beaucoup de femmes s’investissent mais il y a un manque évident de communication.
 -Gros succès pour les courses sur route et les salles privées sans contraintes et engagement notamment horaires d’où concurrence pour le milieu associatif.
 
 Atouts :
 -La Mayenne est le département numéro 1 en France pour la vie associative, le bénévolat et le nombre d’associations rapporté au nombre d’habitants d’où plus d’offres et de possibilités.
 
 Solutions :
 -Proposer des offres adaptées par exemple sur le temps de midi.
 -Organiser des garderies dans les complexes multisports.
 -Favoriser la création de crèches mobiles.
 -Prévoir un plan de communication avec les médias.

 
 Pour consulter